Quand l’injustice et le malheur
Frappent à la porte de ton cœur
Tu serres les poings d’impuissance et de douleur
Si tu veux vraiment en finir avec toute sorte de domination
Ferme ta télévision et sors de ta maison
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
Dans ton malheur
Reste pas toute seule
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
Si tu as mal à la Terre
Chaque fois que tu gonfles tes poumons
Qu’ tu constates les effets de ta propre consommation
Si tu t’méfies de l’effet de serre comme de ton alimentation
Et qu’tu veux sauver la planète de sa destruction
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
T’es pas toute seule
Dans ton malheur
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
Si tu subis l’oppression
D’la mafia ou d’la religion
D’la police de l’Etat ou du patron
Si tu persistes à penser
Que tous les humains sont égaux
Quels que soient leur langue, leur sexe ou la couleur de leur
peau
Reste pas tout seul
Reste pas toute seule
T’es pas tout seul
Dans ton malheur
Reste pas toute seule
Reste pas toute seule
Reste pas tout seul
Au masculin au féminin
Reste pas toute seule |
C’est une ballade acoustique en Mi qui s’insurge contre l’atomisation individuelle à laquelle nous accule la société de consommation. Nous avons tous des problèmes et quand on discute un petit peu, on se rend compte que nous avons tous les mêmes problèmes… L’oppression, d’où qu’elle vienne, gère mieux des individus apeuré(e)s que des collectifs organisés. Ils nous veulent divisés, morcelés… ne restons pas seul(e) ! |
« Je ne connais pas mon âge, je suis un sauvage, je n’ai pas de d’acte de naissance, mais j’ai une conscience et je crois en cette lutte »
Benito, in Zapata est vivant (p.89) |
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