« La nature poussera toujours celui qui est investi d’un pouvoir absolu à poursuivre la satisfaction de son ambition, à la recherche de son intérêt personnel » |
Si j’avais le pouvoir, mama / J’saurais quoi faire pour qu’on vive mieux / Si j’avais le pouvoir, mama / Tant de gens qui sont malheureux
Gratuité pour se loger, pour s’éduquer et se soigner
Si j’avais le pouvoir, mama / Le travail serait partagé / Si j’avais le pouvoir, mama / On pass’rait moins de temps à bosser
A chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens
Si j’avais le pouvoir, mama / Pour changer les mentalités / Si j’avais le pouvoir, mama / C’est dès l’école qu’il faut œuvrer
Remplacer la compétition par les valeurs de coopération
Si j’avais le pouvoir, mama / Hommes et femmes s’raient vraiment égaux / Si j’avais le pouvoir, mama / Comme les lesbiennes et les homos
Sexualité libérée, avortement remboursé
Si j’avais le pouvoir, mama / Plus de problème de sans-papiers / Si j’avais le pouvoir, mama / Universelle citoyenneté
Liberté de circuler, de s’installer et de se mélanger
Si j’avais le pouvoir, mama / J’voudrais rendre tous ces gens heureux / Si j’avais le pouvoir, mama / J’me fout’rais pas mal de toutes ces histoires…
Ici c’est le rythme d’Emmanuel qui fait pulser ce titre en Sol. C’est une variante musicale de la formule selon laquelle c’est notre propre incapacité à imaginer la fin du capitalisme qui fait qu’il est toujours debout. On y a réuni quelques revendications dont il nous prive : droit au logement, à la santé et à l’éducation pour tou(te)s par la gratuité, liberté sexuelle, organisation différente du travail pour laisser plus de temps à l’épanouissement personnel, éducation coopérative pour donner d’autres valeurs à notre société – d’où le nom de l’album ! – et liberté de circulation entraînant la destruction des frontières et des armées qui les défendent… ce qui implique une gestion alternative de notre planète. Le tout en écartant habilement les "utopistes" qui pensent pouvoir y arriver par les urnes ! |